S’engager dans une psychothérapie est une décision qu’il est parfois difficile de prendre. En effet, il n’est pas rare que les patients qui se présentent à la Consultation Publique de Psychanalyse (CPP) de l’Essonne à Morsang-sur-Orge 91390, proche d’Evry-Courcouronnes, indiquent avoir mis du temps avant de prendre leur premier rendez-vous. Peur de remuer le passé, d’aborder des événements douloureux, d’être submergé par des émotions désagréables, peur de l’inconnu, de ce que le changement pourrait impliquer dans leur vie ou encore même méfiance vis-à-vis de la psychothérapie ou du psychothérapeute sont autant de freins que les patients peuvent présenter à l’entrée de la psychothérapie mais aussi durant sa traversée.
Malheureusement, ces réticences, aussi appelées résistances dans la cure, font partie du processus, qu’il s’agisse d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse. Ce que pense le patient, c’est alors qu’il n’avance pas, que la psychothérapie ne fonctionne pas, qu’il n’obtient pas de réponses à ses questions, qu’il n’a pas les clés pour dénouer ses souffrances. Embourbé dans ses difficultés à exister, il ne voit pas que sa psychothérapie avance. Néanmoins, le clinicien qui conduit sa cure, qui a un regard objectif sur son avancée et qui dispose d’une formation solide pour conduire les psychothérapies et les psychanalyses, peut attester que la cure avance dans la bonne direction.
Ainsi, la psychothérapie ne va pas sans son lot de frustrations. C’est un travail de longue haleine, mais qui porte ses fruits lorsqu’on s’y accroche. En s’appuyant sur la relation de confiance qui s’établit avec le psychothérapeute, ce travail de fond consiste à laisser la voie ouverte à l’inconscient grâce à la règle fondamentale de l’association libre pour parvenir, le moment venu, à un savoir et des vérités sur soi-même.
Le chemin pour parvenir à ce savoir inconscient peut s’accompagner de périodes ponctuelles durant lesquelles la souffrance se fait plus intense. Les patients estiment alors que la psychothérapie ne fonctionne pas mais, bien au contraire, c’est la preuve même que le travail avance. En effet, ces moments clés dans une cure font partie intégrante du processus psychothérapeutique dans la mesure où il n’est pas possible de régler ses souffrances sans les affronter véritablement. Ainsi, lorsque le patient et le psychothérapeute approchent quelque chose de fondamental pour le premier, la souffrance, les symptômes, peuvent s’intensifier mais, grâce à l’association libre et à la technique de l’écarteur consistant à augmenter le nombre de séances durant cette période de tempête, il est possible de faire avancer la psychothérapie, de dénouer la souffrance et de parvenir finalement à un apaisement, à un mieux-être.
Aussi, en psychothérapie, il n’est pas rare que les patients s’interrogent sur le fait que parler puisse produire des effets dans leur existence, aussi de les entendre dire qu’ils ont déjà des proches autour d’eux à qui se confier. Rappelons d’abord qu’en psychothérapie, il ne s’agit pas simplement de parler mais bien plutôt d’associer librement, c’est-à-dire de dire vrai, sans jugement, sans censure, ce qui n’est pas une mince affaire et ne peut s’appliquer en dehors du cabinet du psychothérapeute. Associer librement, c’est avoir le courage de dire le fond de sa pensée, à d’autres moments, fulgurants, c’est s’entendre dire quelque chose dont nous n’avions pas conscience et qui nous surprend en tant que cela révèle une vérité profonde, même si parfois gênante ou douloureuse, au sujet de nous-mêmes. Associer librement, c’est finalement assumer sa parole en la faisant suivre d’actions dans son existence.
Enfin, parfois, les patients s’interrogent quant à la durée d’une psychothérapie. Ils peuvent trouver que le travail est trop long ou n’avance pas assez vite. Rappelons ici que, lorsqu’un patient frappe à la porte du cabinet du psychothérapeute, ses souffrances, qu’elles soient psychiques, corporelles ou organiques, sont déjà bien installées, depuis quelques années, parfois même depuis l’enfance. Cela nécessite donc de laisser une chance à la psychothérapie de fonctionner en jouant le jeu de l’association libre et en respectant les indications cliniques données par le psychothérapeute. Une vie de souffrances ne peut, malheureusement, se résoudre en quelques séances. Ce qu’il est possible néanmoins d’indiquer c’est que le respect de la règle fondamentale de l’association libre produit, à un moment donné, parfois même assez rapidement, des effets positifs dans l’existence des patients. La clinique en atteste : disparition de l’anxiété et de la tristesse, dénouement des troubles du comportement alimentaire, apaisement dans les relations sociales et affectives, confiance en soi, reprise d’une activité professionnelle ou évolution au sein d’une activité professionnelle, réalisation de projets personnels tels qu’un mariage, la construction d’une famille ou encore l’acquisition d’un bien immobilier, sont des indicateurs que la psychothérapie fonctionne. L’être se trouve alors dans une position où il n’est plus accablé par la souffrance mais met son désir sur la table pour construire son existence, autrement dit ne plus seulement vivre ou survivre mais exister vraiment. Les symptômes ne sont plus, le plaisir et la légèreté l’accompagnent alors, preuves que la psychothérapie touche à sa fin.
Si vous souffrez et que vous souhaitez engager une psychothérapie avec une clinicienne formée à la conduite des cures psychothérapeutiques et psychanalytiques, vous pouvez prendre rendez-vous avec le docteur Lucille Mihoubi qui consulte au 25 rue des Trembles à Morsang-sur-Orge (91390), proche Evry-Courcouronnes, à proximité de Grigny, Sainte-Geneviève-des-Bois, Juvisy-sur-Orge, Dourdan, Etréchy, Palaiseau, Arpajon, etc.