La souffrance psychique fait référence à de nombreux symptômes tels que l’angoisse, la dépression, les idées suicidaires, les troubles du comportement alimentaire, les addictions, etc. La souffrance psychique est parfois si intense qu’elle peut venir progressivement altérer les relations sociales et les capacités de travail, même d’autonomie, de l’être en souffrance.
Lorsque cette souffrance ne parvient pas à s’exprimer par la parole, elle peut, d’après les théorisations proposées par le RPH-École de psychanalyse, venir s’exprimer par le corps sous forme par exemple de troubles du sommeil, de douleurs chroniques, de symptômes digestifs ou encore gynécologiques, etc. Si cette souffrance n’est toujours pas considérée et entendue par le Moi, elle pourra ensuite trouver expression dans l’organisme en devenant maladie organique (lésion).
Quel traitement alors pour la souffrance ? Qu’elle soit psychique, corporelle ou organique, la souffrance est invitée à être dite, associée librement, dans les séances de psychothérapie ou de psychanalyse. Néanmoins, dans le cas des maladies organiques, parfois même des symptômes corporels, il est indispensable que le traitement psychothérapeutique ou psychanalytique puisse se dérouler de façon concomitante à un traitement médical. En effet, si le médecin soigne la maladie, la cure psychothérapeutique ou psychanalytique soigne le malade, à savoir la personne souffrante en la considérant en tant qu’individu à part entière, singulier, chargé de son histoire et de son vécu subjectif.
Psychothérapie ou psychanalyse, comment choisir son traitement ? À la Consultation Publique de Psychanalyse (CPP) de l’Essonne,  à Morsang-sur-Orge, ce n’est ni le patient ni le clinicien qui choisit à quelle position le premier est engagée. En fait, c’est le discours du patient qui va orienter le clinicien dans sa conduite de la cure. Ainsi, selon la cartographie du RPH-École de psychanalyse, c’est un désir de guérison qui va indiquer l’entrée en psychothérapie de l’être en souffrance. Durant la psychothérapie, ce dernier sera donc motivé principalement pour venir à ses séances par le fait de ne plus souffrir. Il cherche des solutions pour vivre sa vie autrement, sans souffrance. Bien souvent, le patient, en psychothérapie donc, attend du clinicien qu’il lui apporte des solutions (relation imaginaire) et peut ressentir une certaine frustration lorsque le clinicien ne répond pas à sa demande. Il comprendra alors, petit à petit, que les solutions, il vient en fait pour les construire par lui-même. C’est ce retour sur soi-même qui permettra, au fil des séances, de voir apparaître les effets bénéfiques de la psychothérapie dans la vie de l’être.
Ainsi, séance après séance, c’est, soutenu par le transfert avec le clinicien, qu’un désir de savoir peut émerger et autoriser le clinicien à proposer que le patient s’installe sur le divan, signant ainsi le passage de la psychothérapie à l’entrée en psychanalyse.
En psychanalyse, l’être est poussé à venir aux séances par son désir de savoir sur lui-même et sur ses symptômes. Il associe librement, entend et interprète ses lapsus, s’engage dans un travail d’interprétation de ses rêves. De façon générale, il prête l’oreille aux manifestations issues de son inconscient et en tire un savoir sur lui-même.

En psychothérapie, comme en psychanalyse, il est possible de dénouer ses souffrances psychiques. L’une ou l’autre des positions – position de patient en psychothérapie ou position de psychanalysant en psychanalyse – ne sera pas plus efficace qu’une autre. La question ne se pose pas en ces termes. C’est plutôt que le désir qui pousse à venir en séance – désir de guérison pour la psychothérapie ou désir de savoir en psychanalyse – n’est pas le même et n’inscrit pas le cadre et la relation thérapeutiques ainsi que la conduite de la cure dans le même champ.Il est tout à fait possible de faire un excellent travail sur soi-même en psychothérapie et de se débarrasser de ses souffrances : la clinique en atteste. En revanche, ce n’est qu’en traversant une psychanalyse qu’il sera possible pour l’être de construire son existence et sa position de sujet.

Si vous êtes en souffrance psychique, corporelle ou organique et que vous souhaitez engager un travail sur vous-même, qu’il s’agisse d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse, vous pouvez contacter le docteur Lucille Mihoubi, clinicienne, pour convenir d’un premier rendez-vous à la CPP de l’Essonne située à Morsang-sur-Orge, mais aussi non loin de Villemoisson-sur-Orge, Villiers-sur-Orge, Saint-Michel-sur-Orge, Savigny-sur-Orge, Epinay-sur-Orge, Grigny, Viry-Châtillon, etc.